Les 1er et 6 février 2024, les personnels de l'éducation étaient appelés à faire grève afin de dénoncer les réformes du gouvernement et son mépris à leur égard.
L'éducation en grève dit stop au mépris du gouvernement
La dégradation des conditions de travail, l’absence de revalorisation salariale, les contre-réformes qui s’accumulent ainsi que le « Choc des savoirs » qui va attribuer des moyens à des dispositifs ineptes comme les groupes de niveaux, ont poussé les personnels de l'éducation nationale à se mettre en grève et à manifester les 1er et 6 février 2024. L' intersyndicale a lancé une pétition "Choc des savoirs, c'est non". Dans un communiqué, le 4 février, les syndicats appellent à un plan d'action dans la durée pour l'école publique.
Cette politique datée est illustrée par la volonté de mettre en place la tenue unique et la généralisation du SNU ( service national Universel. Par ailleurs, les propos de la Ministre Amélie Oudéa Castera, dénigrant l’École publique et ses personnels montrent à quel point l’Éducation nationale est méprisée par le gouvernement et le président de la République.
Dans ce contexte, la CGT Éduc’action appelle les personnels à se réunir pour établir les revendications pour leurs écoles, établissements et services afin de débattre de la poursuite de la grève pour les satisfaire.
La CGT Éduc’action soutient toutes les mobilisations locales décidées par les personnels durant les semaines à venir et appellent les personnels à participer massivement à la grève et aux manifestations féministes du 8 mars. Enjeu de l'égalité femmes-hommes, l'étude de l'IRES a calculé que pour supprimer l'écart salariale, le métier de professeur des écoles devrait être revalorisé de 37% ( voir étude ici)
La CGT Éduc’action demande :
- l’abandon du "Choc des savoirs",
- l’attribution des heures dédiées aux groupes de niveaux à la baisse des effectifs par classe ;
- l’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation salariale sans condition, de la réforme du LP et des évaluations nationales ;
- l’abandon des suppressions de postes prévues cette année, une augmentation indiciaire de 400 € net de l’ensemble des personnels ;
- un statut de catégorie B pour les AESH.