Deux jours avant la mobilisation intersyndicale sur les salaires et l'emploi du 27 janvier, Jean Castex annonçait cette mesure rapide, qui ne nécessite pas de passer par le vote d'une loi.
Le barème kilométrique est une option que peuvent choisir les salariés imposables qui se servent de leur véhicule personnel pour aller travailler.
Pour déterminer leur revenu annuel imposable, ils déclarent leurs frais réels de déplacement.
Sans cette option, l'administration fiscale applique à tous les salariés une déduction forfaitaire de 10 %.
Cette déclaration dite « au réel » est avantageuse seulement pour ceux qui roulent beaucoup.
D'après les estimations gouvernementales, ce sont environ 2,5 millions de foyers qui pourront espérer réduire le montant de leurs impôts de 150 euros en moyenne.
« On attend maintenant que le patronat se mette à la hauteur » prévient Nathalie Verdeil.
Le barème kilométrique revalorisé doit en effet servir de « référence pour la fixation du montant des indemnités forfaitaires kilométriques versées par les employeurs à leurs salariés qui utilisent leur véhicule personnel pour des déplacements professionnels » a précisé le ministère de Finances.
Afin d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, la CGT propose des mesures qui permettent à des millions de personnes de vivre dignement.
Elle demande l'augmentation du SMIC à 2000 euros, ainsi que l'augmentation des minima sociaux.
Enfin, elle préfère des augmentations de salaires aux primes individuelles qui créent de gros écarts entre salariés.