Elle rappelle, par exemple, que la moitié des femmes retraitées vivent aujourd’hui avec des pensions inférieures au seuil de pauvreté, c’est intolérable !
Elle rappelle que les deux tiers des plus de 60 ans ne sont plus en emploi, cassés par leurs conditions de travail, licenciés par un patronat toujours avide de reculs sociaux.
Elle dénonce notamment les récents licenciements dans le commerce et les fonderies à l’instar de la Sam, dans l’Aveyron, où la majorité des salariés de plus de 50 ans ne retrouvent pas d’emploi.
Pour autant, le gouvernement persiste dans sa volonté de reculer l’âge légal de la retraite à 65 ans ou, comme le demande le Medef, d’augmenter le temps de travail en rajoutant des trimestres pour une retraite à taux plein.
La CGT, avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés, a réaffirmé son opposition unanime à cette régression sociale.
C’est aussi le choix de 3 Français sur 4.
La CGT affirme qu’il n’y a pas de problème de financement des retraites, ni aujourd’hui, ni dans les prochaines décennies. C’est donc bien une réforme idéologique. Au contraire, il est urgent d’augmenter les pensions et de rétablir un départ à la retraite dès 60 ans.
Pour cela, nous poursuivons les actions pour revendiquer une augmentation générale des salaires, comme l’ont exigé le million de salariés de tous les secteurs professionnels en grève le 29 septembre.
Dès le 6 octobre, à Paris, actifs et retraités, nous manifesterons pour la revalorisation des retraites complémentaires à hauteur de l’inflation.
Des actions de mobilisation pour les salaires et les retraites, tout au long de la semaine du 17 au 21 octobre prochains, sont d’ores et déjà programmées.
Montreuil, le 5 octobre 2022