Les villes sont aujourd'hui responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. En 2050, elles concentreront 70 % de la population mondiale. Comment les adapter au réchauffement climatique ?
Neuf personnes sur dix respirent un air contenant des niveaux élevés de polluants, selon les mesures établies au niveau mondial par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
En France, les particules fines sont responsables de la mort de 48300 personnes par an. Cela représente presque un décès sur dix. Chaque année, plus de cinq cent villes françaises dépassent les limites de concentration de particules fines dans l’air.
Des villes bien pensées seraient, selon les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), des « occasions d'accroître l'efficacité des ressources et de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. »
Pour la CGT, « répondre à l'urgence environnementale dans les villes, c'est réduire les fractures territoriales en rendant effectif le droit à la ville pour tous » explique Véronique Martin, responsable confédérale.
Celui-ci permettrait notamment de construire un nombre de logements adaptés aux besoins de la population. Ce service public aurait également pour mission d'entretenir et de réhabiliter les logements existants pour réduire la consommation d'énergie.
La création d'un pôle public des transports permettrait quant à lui de concevoir un maillage territorial et de développer des transports publics attractifs et accessibles dans les métropoles et les territoires ruraux.