Entre 2011 et 2019, la pension moyenne des employés et ouvriers a diminué de 8,4 % et celle des cadres de 17,9 %, selon l'Agirc-Arrco, caisse de retraite complémentaire du privé.
En 2021, alors que les prix ont augmenté de 1,6 %, les retraites de base n'ont augmenté que de 0,4 % et les complémentaires de 1 %.
La CGT demande que le montant des retraites et des pensions soit proportionnel à l'évolution du salaire moyen. Aucune retraite ne devrait être inférieure au Smic.
En 2019, plusieurs organisations syndicales ont signé un avenant à l'accord Agirc-Arrco. La CGT a refusé cet avenant car il fait payer aux salariés les conséquences de la crise.
« Les signataires, minoritaires au sein des organisations de salariés, oublient délibérément que la sous-indexation de la valeur du point affecte non seulement les pensions déjà versées mais aussi les futurs droits à retraite des salariés » a commenté la CGT.
La caisse de retraite complémentaire pourrait puiser dans ses neuf mois de réserves afin de maintenir le niveau des pensions. Une contribution patronale d’équilibre technique temporaire (CETT) en faveur de l’égalité femmes/hommes pourrait également être mise en place.
Elle permettrait d'engranger environ 4 milliards d’euros annuels de ressources supplémentaires. Enfin, les revenus financiers des entreprises cotées en bourse pourraient être mis à contribution.
Pour effectuer sereinement leurs démarches administratives, ils doivent également pouvoir bénéficier, comme toute la population, d'un accès facile aux services publics.
Pour cela, ils demandent le déploiement de réels services publics de proximité, avec un personnel formé garant de l'égalité de traitement sur tout le territoire.